En cette période dans laquelle nos libertés, notre intégrité sont bafouées par nos gouvernants tirants et manipulateurs, nous n’avons pas d’autres choix que...

Nous avons toutes et tous le simple désir commun de vivre en harmonie et sans souffrance. Or si l’on parle de défense c’est qu’il y a bien un atteinte qui engendre une forme de souffrance individuelle mais aujourd’hui en France et dans le monde également collective.

Aussi dans toute action collective (mais aussi individuelle), nous devons tous veiller à user dans la mesure du possible d’user de tous les moyens de défense non violant accessibles, mais si la situation venait à un devoir de légitime défense alors le recours à la violance défensive ou protectrice deviendra inévitable.

Gandhi, l'apôtre de la non-violence, avait dit :

« En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur. »

Mais il avait égale-ment prononcé une phrase qui, dans sa bouche, a eu un poids considérable :

« Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence. »

Pour ne pas faire dire à Gandhi n'importe quoi, il est impératif de reconsidérer le contexte. En effet, cette phrase intervenait après cette déclaration :

« Ma non-violence n'autorise pas à fuir le danger et à laisser sans protection ceux qui nous sont chers. ».

Ce n'est donc pas la déclaration d'un va-t-en guerre assis sur ses principes d'honneur mais un propos s'inscrivant bien dans les principes de la violence défensive, lorsqu'elle est devenue inévitable pour assurer la défense de quelqu'un.

À certains égards, il serait absurde de vouloir vivre une non-violence absolue car elle ne peut etre que relative, c'est-à-dire reliée à la réalité. Si un acte de non violence dégénère en une violence plus grande que l'on pouvait empêcher, il devient effectivement absurde --- par exemple, si je refuse de frapper une personne agressant violemment une autre personne.