Le chemin est le chemin, il n’y a pas de bon ou de mauvais chemin, il est mon chemin, pas meilleur que le tien ou le tien meilleur que le miens.
En cette période je constate qu’il y a de plus en plus de personnes qui sont appelées à marcher vers leur chemin de conscience, par la voie de l’éveil qui donne suite à la voie du révei. Seulement pour certain il y a toujours la volonté d’y conduire, d’y embarquer aussi les autres. La voie de chemin là elle se nomme la voie de l’ego spirituel. Cette voie conduit à croire que c’est elle l’unique, que c’est cette voie qui est la nôtre qui la bonne, qui est l'unique, que ceux qui ne l’empruntent pas font fausse route...
Ceux qui ont emprunté cette voie et qui s’y égarent bien évidemment encore par inadvertance savent cependant soudainement la voir dès lors qu’ils ont foulé ne serait-ce qu’une seule fois le chemin de la conscience vers soi.
Aussi sans cette fois tomber dans la voie de l’ego Spirituel, ils sont en mesure de partager, de faire part de leurs propres expériences sur leurs chemins de lumières diversement colorés et aussi sur ce chemin de lumière blanc qu’est celui du Soi.
Cela dit, chacun reste ensuite libre de vivre et d’aller son chemin comme bon lui semble. Il n’est seulement cherché qu’à montrer le chemin « facile » et « simple » qui à été essayé et trouvé très satisfaisant.
A la différence la voie de l’ego spirituel veut convaincre l’autre et soi-même de la qualité « suprême » de son seul et unique chemin qui s’avère en finalité être en son bout une impasse, qui nous conduit finalement à faire machine arrière, en passant sans recours possible par la voie de l’humilité. Vertu majeure, véritable et inconditionnelle pour marcher sur le chemin de la conscience vers soi. L’ego spirituel à donc lui aussi sont utilité !
Cette notion de vertu ne nous est pas identifiable car dans ce cas elle n’est plus...
L’humilité nécessaire est empreinte de cette capacité à nous conduire à une honnête sans faille envers soi-même, à remettre ce qui doit l’être en question, à lâcher prise sur tout, à ne rien considérer savoir, à ne rien vouloir, à juste accepter d’etre à nu, totalement à nu face à Soi.
Il ne subsiste alors plus aucun témoin, pour aucun mot, pour décrire ce vers quoi conduit LE CHEMIN DE LA CONSCIENCE DE SOI.
Seul je reconnais alors mon chemin qui comme ton chemin sont ceux qui tôt ou tard nous conduisent tous, vers ce qui ne peux être défini, ce que je suis véritablement.
Franck Sparciate
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